LE VILLAGE QUE J'AIME
Que j'aime mon beau village Le pays de Saint-Martin Leplateau près du rivage La cloche au timbre argentin. Et l'école ou l'enfant sage Va joyeux chaque matin. Que j'aime mon beau village Le village de Saint-Martin. Le grand clocher séculaire S'élève dans le ciel bleu. A son ombre tutélaire Je viens prier le bon Dieu. Le chateau héréditaire Voisine avec le saint lieu. Le grand clocher séculaire S'élève dans le ciel bleu. La mer au si doux murmure Caresse les rochers bruns, Recouverts d'une parure D'algues et de frais embruns. Du roc, la coquille dure A, des vagues, les parfums. La mer au si doux murmure Caresse les rochers bruns. Le laboureur dans la plaine, Creuse avec soin le sillon Où, pour la moisson prochaine, Chantera le fin grillon, Et de la ville lointaine, Evite le tourbillon. Le laboureur dans la plaine Creuse avec soin le sillon. Ma chaumière brune et blanche Me sourit chaque matin, Parmi les fleurs et les branches : C'est un nid dans un jardin. Le pinson à la voix franche Chante comme un gai lutinl Ma chaumière brune et blanche Me sourit chaque matin. Thérèse de Saint-Martin
(Mme Marthe Nazet) |
Conte de Thérèse
de Saint-Martin paru dans le journal « La Vie paroissiale de Saint-Martin-aux-Buneaux » à l'été 1938 |