Le clocher actuel a été reconstruit en 1964 amputé
des 2/3 suite à une
tempête en décembre 1962. Antérieurement il
était suffisamment élevé
pour servir d’amer, c'est-à-dire de repère, aux marins.
Pour ce motif, il figure sur une carte
marine de la fin du 17e siècle, la carte de Van Keulen. Il
est
possible qu’il ait été « à la
battière », c’est-à-dire à deux pans, de
style normand, comme celui de Ocqueville à une époque,
c’est ce qu’évoque le
caractère massif de sa base en pierre.
Ce clocher a
été endommagé à
plusieurs reprises. Déjà en 1801, puis le 10 septembre
1869, la foudre
entraîne un incendie qui détruit le clocher en grande
partie. Il est
reconstruit pour une somme de 1.794 francs, entièrement
couverte
grâce à
une souscription parmi la population. Voir ci-contre les
plans faits à cette occasion.
Le 11 décembre 1908, la
foudre
endommage une nouvelle fois le clocher qui est réparé en
même temps
qu’est posé un paratonnerre. Enfin, le 20 décembre 1962
une tempête le
détériore une nouvelle fois. Le coût des
réparations est estimé à
67.000 francs. On temporise dans un premier temps, puis,
pour des
raisons budgétaires, il est reconstruit tel que nous le
connaissons
actuellement, c’est à dire amputé des deux tiers.
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Clocher à la battière de
l'église de Ocqueville
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Plans du clocher et de sa charpente
réalisés pour sa reconstruction en 1869.
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